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Mexique
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6 mai 2006

Pok-Ta-Pok : le foot maya

 

 

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Pok Ta Pok  (extraits video) sur Arte, ce soir dans Thema à 23h50, précédé par une autre émission sur le foot également.Video Pok Ta Pok (extraits UK)

Festival de POK TA POK dans le cadre du Mondial 2006 en Allemagne

Source stern, le slide n'est plus dispo Bubble share a cessé ses activités, plus tard j'en remettrai un (6/2010)

 

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Source Photos BBC Berlin

Il ya quelques 3000 ans les mayas pratiquaient le Pok Ta Pok, est-ce l'ancêtre du Foot ? Reservé à la haute classe, le jeu se terminait par le sacrifice du vaincu et du vainqeur et en fait avait une signification religieuse et politique un peu à la manière des duels, bien plus que le simple divertissement avec une balle en caoutchouc de plus 5kg.

Voici ce que Citla notre future archéologue a bien voulu nous transmettre :

 

 

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Attention la Chine revendique la paternité du foot :

Xinhua asegura que "cuju" es el "verdadero origen del fútbol moderno". El juego fue popular en Linzi entre los años 770 y 475 a.C, contrario a la tesis que sostiene que el origen del balompié moderno se remonta a los reinos de la Gran Bretaña. Comenzó en el año 1863, cuando en Inglaterra se separaron los caminos del rugby-football y del association football y se fundó la Asociación de Fútbol más antigua del mundo: la Football Association.

La pequeña ciudad de Linzi fue la capital del antiguo estado de Qi. Representantes de Linzi fueron invitados en 2004 y 2005 a las celebraciones por el centenario de la Federación Internacional de Fútbol Asociado (FIFA).

"China está considerada como la cuna de la más primitiva forma de fútbol", admitió la FIFA el año pasado en su web, sin que se haya especificado nada en torno a la historia actual. Como sea el caso, al parecer ha estado presente por unos cuantos siglos.

Qui a dit que les filles ne parlaient que de cuisine ?

 

"La pratique du jeu de balle ou "juego de pelota" est partagée quasiment par tous les peuples de la Méso-Amérique. Son origine est très ancienne:on a retrouvé un terrain sur le site olmèque de La Venta, près de Villahermosa dans l’Etat de Tabasco, daté de 1000 ans avant notre ère. A Chichén Itza, il existait à l’époque dix terrains de jeux de balle. Le nom de ce jeu, en langue maya, est "pokyak" ou "pok-tapok", derivé, on suppose, de "puctel-puckel", qui signifie "se mettre à genoux plusieurs fois". Le terrain de jeu se situe toujours à l’intérieur d’une zone cérémonielle.

Le jeu de balle est étroitement lié aux rites de la fertilité et il cherche à perpétuer le cycle végétal: le terrain représente le ciel et la balle le soleil dont la course ne doit pas s’arreter. Les anneaux de pierre symbolisent pour l’un, à l’Est, le lieu où le soleil se lève, pour l’autre, à l’Ouest, celui où il se couche. La ligne médiane figure la limite des forces opposées: le ciel nocturne étant la scène d’une guerre entre la lumière et l’obscurité; les étoiles doivent mourir pour que le soleil illumine la terre.

La balle de caoutchouc était appelée "ulli" en langue nahuatl ( de "ollin", qui signifie "mouvement"), tandis que en langue maya son nom était "kik" ( mot évoquant le liquide séminal). Ella a une connotation magique, puisque on la considère comme une substance vitale sacrée. Ce caoutchouc est extrait des "Hevea Castilloa" ou "Castillo elastica", qui poussent dans les Etats de Veracruz et de Tabasco.

Il est difficile, encore aujourd’hui, de savoir exactement quelles étaient les règles de ce jeu. On pense que chacune des équipes était composée de deux à huit joueurs, uniquement des hommes, nobles ou guerriers. Le but était d’envoyer la balle dans le camp adverse, sans qu’elle tombe à terre. Le joueur ne devait pas toucher la balle ni avec les mains, ni avec les pieds et se servir uniquement des coudes, des épaules et des hanches.

La balle en caoutchouc était pleine, donc très lourde – de 2 à 3 kg -, les joueurs se protégeaient à l’aide de ceintures de cuir, de coudières, de genouillères et meme de casques. Ils étaient également vetus de tuniques faites de plusieurs épaisseurs de coton.

Celui qui parvenait à faire passer la balle à travers l’anneau de pierre du camp adverse gagnait la partie, mais aussi les vetements des supporters de l’équipe adverse.

On sait que ce jeu était aussi un affrontement, une compétition pour le pouvoir: à Chichén Itza, sur les bas-reliefs, on observe deux ethnies, les Mayas et les Toltèques, qui, selon certaines theories, ont envahi la péninsule du Yucatan au X siècle. Le terrain était aussi un lieu de sacrifices.

Ce jeu est un élément très important qui figure très souvent dans les plus celebres mythes méso-américain: la partie de jeu de balle qui oppose les deux jumeaux divins Ixbalamqué et Hunahpú et les Seigneurs de Xibalba est sans doute le moment le plus dramatique du Popol Vuh, le livre sacré des Mayas Quichés."

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Commentaires
C
Très belles photos Jane!*_*<br /> J'aimerais bien voir jouer cette équipe!<br /> Bisous!
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